Est-ce la frustration du roman achevé ?
Est-ce mon traitement ?
Trop de pensées en ce moment ?
Mais voilà... après une si longue pause, me voilà tout le temps agglutinée à mon clavier pour taper, encore et encore
Tellement d'articles pondus en si peu de temps !
(Et non, vous en avez pas vu la moitié, puis que la plupart du temps,
Je me ravise au dernier moment et ne publie rien !)
Je parle, je parle, je parle et que de moi !
il y a de quoi se sentir aussi idiote que mégalo, étonnant venant d'une fille qui ne peut pas se supporter hein ?
Et pourtant... y'a besoin !
Pourtant, j'ai conscience de parler pour ne rien dire, de ne parler que de ma pauuuuvre petite personne, de mes misérables complexes auto-destructeurs pas joyeux, de ma pseudo métaphysique pourrie et totalement fausse, de moi, moi, moi et encore de moi. Et vous savez quoi ? J'ai honte. J'ai honte de ressembler à ces gamines prétentieuses qui pensent que leurs vies peuvent intéresser des milliards de personnes, qu'elles sont le centre du monde, que la célébrité fait tout, que l'exhibition sur internet est une bonne idée sans risque.
Oui mais voilà...: j'ai plus de sous pour aller voir mon fucking psy, et j'ai pas envie de saouler ENCORE mes amis que j'admire de plus en plus pour leur tolérance, leur patience et leur générosité. Ca va ! Faut arrêter de profiter !!!
Donc voilà, c'est internet que je viens polluer de ma petite vie inexistante, et pvtain... ça à beau être inutile, stupide, voire dangereux et moralement bancal... ça donne l'illusion de faire du bien, et surtout :
Ca comble le vide
Ayanna
Kurage-no-kokoro, Posté le mercredi 08 octobre 2014 15:05
ça revient à ce dont on parlait l'autre fois. Peut-être qu'il n'y a pas de hiérarchie à la douleur, ou du moins pas dans une certaine mesure. Je crois que quand des détails nous touchent, ce n'est pas pour rien. C'est que ça se relie à des blessures inconscientes. La peine de coeur, c'est en lien avec un manque affectif peut-être bien encré...