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Confession sur ma Velléité,

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Confession sur ma Velléité,
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Velléité : subst fém. Amorce d'acte de volonté, intention fugitive généralement non suivie de réalisation. Vague envie ou apparence, faible esquisse de quelque chose.
 
Procrastination : Tendance à remettre systématiquement au lendemain (ou à plus tard) des actions.
Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n'arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.

0Confession sur ma Velléité,

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_____Tout en moi, l'être que je suis et celui que j'aimerais être, en a assez des probabilités. Je n'ai eu, toute ma vie durant, de cesse de me diminuer – que ce soit par le conscient ou par l'inconscient. Il ne suffit pas pour la réussite d'avoir une « plume » comme le disait de moi un de mes anciens professeurs de Lettre ; c'est ce qu'il pensait de moi, et je trouve qu'il y a à en douter étant donné le succès qu'ont mes écrits. – Il faut s'en donner les moyens ! Le succès d'une entreprise se meut dans la volonté de celui qui l'entame. Si cette volonté faibli c'est que l'on était voué à l'échec, et l'on peut, dors et déjà arrêter toute activité concernent cette visée. Je me suis noyée dans cet échec, immuable et inéluctable selon moi, et je peine aujourd'hui à sortir la tête de cet étau noir dans lequel je me suis fourrée depuis si longtemps. Malgré tout cela, l'espoir est une chose dont il est difficile de se séparer, surtout lorsque l'on à la volonté ; et c'est pour cette raison que j'emploie actuellement le moyen du mental pour briser le cercle dans lequel je me suis condamnée. Mais le mental faibli quant à la peur et le peu de résultat ; aussi dois-je, comme tant d'autres, adopter quelques stratégies qui ont attrait à ma psychologie. Je tente de me persuader, de me convaincre, de m'amorcer, de me répéter, de m'autosuggestionner et presque encore de m'hypnotiser ! Malgré cela, je me sens seule, et dépassée par moi-même. Et pis encore, l'abandon me guette. Plus les efforts redoublent, plus je tente d'éloigner le Spleen, plus je lutte et plus je constate à quel point mes efforts sont vaincs et dépourvus d'un quelconque aboutissement. Je veux (faire), mais je ne fais pas. Je ne me l'explique pas ; si ce n'est par la peur. La peur de l'échec ? La peur de l'effort ? La peur de la réussite-même ?!? Je l'ignore, même si je crains de connaître la réponse ; car il semble convenable et honnête de dire que la peur qui m'enserre les entrailles est celle de me découvrir en tant qu'individu à part entière. Je suis. Cela m'effraye, car je crains de ne pas aimer ce que je risque d'être. Et puis, il me faudrait, comme à tout homme, assumer ma vie et toutes les responsabilités que cela comporte. J'aurais alors des responsabilités, et les personnes qui forment mon entourage compteraient alors sur moi, je serais quelqu'un de « normal » qui n'aurait plus d'excuses. Malgré mes efforts pour combattre cet aspect de ma psyché, je n'y parviens pas, et plus je me bats, plus la peur est grande. Est-ce cela mon péché ? Ma velléité. Symbole gravé sur mon front, comme l'on frappa les lois Divine sur la pierre, je suis mais ne peux assumer de l'être. N'est-ce pas là la plus formidable ironie que l'on ait connue ? L'ironie implique une forme de comédie dénonciatrice, mais il s'agit bien là de ma tragédie : Une volonté, une ferveur évanescente, et aucun acte. La pauvre enfant qui refuse de grandir, ayant de l'or dans les mains, comme tout être pouvant user de raison et de pensée, mais ne maniant que le vide et brassant la poussière.
0
(Texte écrit en 2008)
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Confession sur ma Velléité,
Tags : Velléité, Procrastination, Dépression, Demain...
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#Posté le vendredi 02 mai 2014 23:03

Modifié le dimanche 11 mai 2014 12:45

TCA - Troubles du comportement alimentaire

TCA - Troubles du comportement alimentaire
0*********
"Tu vas te foutre en l'air... maigrir ? Tu crois que ça va t'aider à t'aimer de ressembler à un sac d'os avant de crever ?
Crois-moi, je sais de quoi je parle.
La solution n'est pas de te punir, de te haïr. C'est de soigner ça. D'en parler, de ne plus autoriser les autres à te dire que tu es maigre, grosse, ou je ne sais quoi !
Tu n'auras aucune chance, aucun avenir à cause des TCA, si tu finis dans une tombe.
Tu n'as qu'un seul moyen de t'en sortir. Un seul. Avant de te foutre en l'air dans la tête et dans le corps... un suivit psychiatrique. Et je parle bien de psychiatre, pas de psychologue.
Oh et... par pitié... vire-moi les contacts qui se VANTENT de vouloir crever de faim...! Elles ne t'aident pas. Tes paroles font peur, très peur, même si l'on vit la même chose que toi... on n'est pas censé se réjouir de tes mots !!! A part vous encourager à faire la totale grève de la faim, vous faite quoi ?
Par pitié... tends vers le positif ! Ne t'entour pas de malsain, n'aggrave pas la maladie !
Essaye au moins de vouloir t'en sortir..."
TCA - Troubles du comportement alimentaire
*
Ça n'a rien de beau, ça n'a rien de poétique.
Ce n'est pas un jeu, pas une solution, ni une réponse.
C'est une maladie, une souffrance,
Et avant d'espérer en guérir, il faut vouloir la combattre.

> A LIRE ET A SE PRENDRE DANS LA FACE <
0***
TCA - Troubles du comportement alimentaire
 
Tags : TCA, TCA 2014, Troubles du comportement alimentaire, Anorexie, Boulimie, Morbide, Mort, Dépression, Corps, Os, Maigrir, Maigreur, Squelettes, Trevor Brown, Vomir, Pro Ana, Régime, Régimes
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#Posté le samedi 03 mai 2014 19:11

Modifié le lundi 19 mai 2014 11:19

Le suicide n'a rien de poétique, rien de joli, rien même de libérateur.

Le suicide n'a rien de poétique, rien de joli, rien même de libérateur.
.
.
.
Le suicide n'a rien de poétique, rien de joli, rien même de libérateur.Croyez-moi.
 
Je l'ai fait.
 
Il a fallut qu'ils s'acharnent très longtemps pour me faire revenir... qu'ils me vident l'estomac... qu'ils me fassent dormir... qu'ils me lavent le sang...
 
Je l'ai fait.
Il y a quelques années.
 
Après plusieurs tentatives "appel au secours", pas vraiment sérieux, pas vraiment dangereux
Je l'ai fait.
La vraie tentative, celle qu'on fait en étant sûr de pas se louper.
 
Je l'ai fait, et je le regrette.
 
Je regrette. C'était le pire acte que je pouvais faire.
Pour moi,
Car j'aurais raté tant de choses...!
Je n'aurais pas connues les personnes qui sont ma Vie à présent. Je serais morte en "lâche"...

Mais aussi pour ceux qui m'entouraient...
Le suicide n'a rien de poétique, rien de joli, rien même de libérateur.Personne, pas même les plus coupables, ne 
méritent de vivre ça.
Pas même mon père, violent, fou, malade, incapable d'aimer sainement.
Pas même ma mère, égoïste, impotente, malade, manipulatrice, destructrice.
 
Même eux ne méritaient pas de suivre le cercueil de leur enfant.
 
En ayant survécu, j'ai vu.
J'ai constaté, l'horreur que l'on inflige aux autres...

Mais aussi les merveilles dont on se prive...
 
Je l'ai fait, réellement.
J'ai passé des mois à l'hôpital...
 
Je l'ai fait, et je le regrette sincèrement.
 
Ayanna
 ~
.
.
.
.
Je conseille aux lecteurs de cet article de lire également les commentaires laissés dessus. Ils sont, pour la plupart (et jusqu'à présent) très riches d'autres témoignages que le miens et d'avis différents.
Témoignez également. Laissez vos impressions, que vous ayez eu vous-mêmes un tel geste, que vous l'ayez connu dans votre entourage ou que vous soyez extérieur à tout cela, nous pouvons tous nous aider à comprendre et à avancer en en parlant, tout simplement.


EDIT : Pour tou(te)s ceux/celles qui se sont permis de moraliser et/ou de culpabiliser dans les commentaires ou ailleurs (dans la vie, quoi), lisez CECI, encore et encore... et mettez-vous bien profond dans le crâne, une fois pour toute, que la dépression est une MALADIE !
On ne dit pas de quelqu'un qui est mort du cancer qu'il a été égoïste en mourant, pourquoi, alors, se permet-on de dire pareille horreur pour un(e) suicidé(e) ?
Avant d'ouvrir sa g***** quand on ne sait pas, quand on a pas vécu, quand on est pas concerné(e), et de se faire juge de l'autre en se posant en personne ayant le droit et la capacité de mesurer l'acte d'autrui... on se renseigne, on fait preuve d'humilité. Parce que NON, ce n'est pas "juste donner une opinion", c'est envoyer à la face de tous ceux/elles qui ont vécus ça, qui y pensent malgré eux ou qui ont perdus un(e) proche un jugement dont ils/elles se seraient bien passé...

Lisez l'article en lien.
Le suicide n'a rien de poétique, rien de joli, rien même de libérateur.
Et regardez la vidéo qui suit...:

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Tags : Suicide, Tentative de suicide, Regret, Dépression, Détresse, Ado, Maladie, Mort
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#Posté le mardi 09 septembre 2014 08:16

Modifié le vendredi 24 juin 2016 17:17

Entrons bien dans des cases jusqu'en oublier qui nous sommes !

"You wear a mask for so long you forget who you were beneath it.” (V for Vendetta, 2005)

Entrons bien dans des cases jusqu'en oublier qui nous sommes !
"Tu porte un masque depuis tellement longtemps que tu en as oublié qui tu étais en dessous.” (V pour Vendetta, 2005)

Tu veux t'instruire un peu ? Ben clique sur les phrases sous-lignées et écrites d'une autre couleur... (oui, ça s'appelle un "lien"), ça t'ouvrira une fenêtre sur les réalités de son monde... effrayantes et atrocement banales.

Car avant d'être "hipster", "babos", "gothique", "grunge", "punky", "lolita", "fashion", "pouffe", "classique", "kéké", "bobo"... on est des êtres humains.
Et tous, nous ressentons les mêmes émotions : la colère, l'envie, l'amour, le désir, la peine...
Et tous, nous avons un corps fragile et magnifique qui a des besoins.

Mais non... on préfère être des monstres parqués entre groupes, et ne plus parler que des mêmes choses... Nous cherchons tant l'union que nous finissons par prôner l'uniformité. Un tas de tout le monde ressemblant à tout le monde avec quelques focuseries de gens prétendant que c'est ça, exprimer leur personnalité, que c'est être original que de suivre un mouvement qui est un peu moins large que les autres... car oui, aujourd'hui, on "est" par les vêtements que l'on porte. Triste réalité...!

Allez ! Casse-toi la colonne vertébrale avec tes talons trop hauts et trop fins ! Perds toute la graisse qui te fait vivre, te protège du froid et des étourdissements, parce que c'est tellement plus joli un sac d'os prêt à casser ; nique-toi les dents avec un piercing à la langue (ou ailleurs) avec lequel tu joueras trop pour le montrer ; suis une mouvance trop colorée (presque agressive pour tout ceux qui ne sont pas dans ton délire... mais tu t'en fout d'eux... puisque tu t'es convaincue que le monde te remerciait pour ce don superficielle que tu lui faisait !) parce qu'elle reprend des principes (place de la femme et de l'homme dans la société ; remise en place dans les mentalités de la femme "douce", "mignonne" et superficielle qui ne souhaite pas de carrière, trop naïve et gentille pour se battre dans la vie "des hommes", tout juste bonne à faire du shopping et la cuisine ; over-sexualisation, objectivation de la femme et banalisation pédophilies ; besoin de couper avec une réalité exigeante et oppressante ; infantilisation, adoucissement de l'image comme négation de ses propres pulsions ; anorexie : superfisialisation de l'être, sur-consommation comme évasion et raison de vivre (l'avoir pour l'être), appartenance à un groupe pour trouver une identité dans un pays où l'individu n'existe pas...) qui ne te concernent pas d'une civilisation qui n'est pas la tienne et que tu injurie en te l'appropriant sans même l'avoir comprise, en véhiculant des messages que tu ne maîtrise pas, juste parce que tu trouvais ça "Kawaii" (mignon) et coloré ; tatoue-toi un truc hypra-profond que t'aura trouvé sur le net qui veut rien dire pour toi et que plein d'autres gens ont (puisque c'est la mode !) (de l'encre, sous la peau, par grattement (donc scarification), qui reste à vie...) et de préférence avant tes trente ans (histoire d'être bien mûr, d'avoir tout le temps de regretter !) parce que c'est 'le cool' du moment ; crame ta tune en fringues que tu renouvelle démentiellement (tous les mois ? O_o) alors que ton voisin crève de faim et vivrait des années des sous que tu met dans ce tissu à la con toutes les semaines...! Mais vas-y ! Intègre-toi donc !

Mais si c'est ça "toi", ça ne m'intéresse pas... Naïvement, autrefois, je pensais que les gens se définissaient par leurs idées, leurs passions, leurs défauts, leurs sourires... mais c'est faux. C'est totalement et terriblement faux aujourd'hui, et cette réalité, je la pleure autant que je la vomi.
 
Ça me dégoûte...!--------------------------"On est trop des rebelZ Grungy trop swagg d'abord !"

Parce que c'est ça la mode, n'importe laquelle, et pas que celle des fringues.

Le prêt-à-penser (à être) est dangereux pour votre âme
(et votre personnalité)


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Entrons bien dans des cases jusqu'en oublier qui nous sommes !
On est soit un garçon, soit une fille. On peut pas être les deux, un peu de l'un et un peu de l'autre, ou autre chose.
On est soit un littéraire, soit un scientifique. On ne peut pas aimer ou être bon dans les deux.
On est soit un artiste, soit un productif.
On est soit de gauche, soit de droite.
On est blond ou brun.
On est fort ou on est faible.
On est homo ou hétéro.
On est du jour ou de la nuit.
On est fêtard qui n'a pas d'avenir ou couche-tôt qui est raisonnable.
On est écolo ou on est un connard qui pollue à fond.
On est un enfant ou un adulte.
On est à la mode ou on l'est pas.
On est en dépression ou on va très bien.
On se pose pas de question ; on nous a dresser à rentrer dans des cases. Alors on rentre gentiment comme des vaches vont en enclot. Puis... à l'abattoir.
Entrons bien dans des cases jusqu'en oublier qui nous sommes !Entrons bien dans des cases jusqu'en oublier qui nous sommes !
Ben merde.
Moi je pense que l'on peut être du genre que l'on pense être, même s'il n'existe pas.
Je pense que l'on est pas obligé d'aimer le rose et le mignon pour une une femme, et qu'on est pas forcé d'aimer la guerre et les voitures pour être un homme.
Je connais des gens qui aiment autant les Lettres que les chiffres.
Qui travaillent dans un bureau et peignent le soir.
Des gens qui sont plus du centre, ou d'autre part, qui n'aiment pas la politique, qui ont d'autres avis, d'autres opinions que celles qu'on nous impose à la télévision.
Moi j'ai les cheveux multicolores, et je suis forte face à certaines choses, et faible face à d'autres.
Je ne suis ni homo, ni hétéro. Je suis même pas bi, je peux juste aimer tout ce qui a un c½ur et une âme assez jolie pour être aimée.
Y'a des couches-tard qui se lèvent tôt. D'autres qui se lèvent tôt en semaine, raisonnablement, et profite de leurs week-end pour sortir et rencontrer le monde.
Je connais des végétariens qui mangent bio qui jettent leurs mégots par terre, qui jette à la poubelle la moitié de leur assiette, et qui ne se fatigueront pas à aller à de véritables événements qui peuvent avoir un impacte.
Je connais des gens qui mangent un peu n'importe-quoi et qui sont maladroits en triant leurs déchets, qui pourtant jamais ne jetteront un papier au sol et éviteront de fouler du pied une plante.
Je veux être un adulte avec un enfant à l'intérieur.
Ni une vielle conne, ni une gamine qui fuit et qui refuse de grandir.
Je me moque des modes, je refuse de me coller une étiquette sur le front et d'appartenir à un "genre" de personnes bien définie. Je suis un humain, un humain avant tout.
Je suis en dépression, je suis malade, mais je suis bien plus forte et résistante que la plupart des gens qui vont bien qui vont, le soir, aller s'endormir devant les Anges de la télé Réalité sans se poser la question de savoir s'ils heureux ou même seulement vivants.
Entrons bien dans des cases jusqu'en oublier qui nous sommes !
Au revoir, donc.Entrons bien dans des cases jusqu'en oublier qui nous sommes !
Tags : Style, Monstres, Cyprien, MonsieurDream, Cases, Masques, Vrai, Vivre !!!, Cocon, Danger, Féminité, Risque, Sortir, Profiter, laideur, Beauté, Réel, Dépression, Fringues, Soldes, Fragile
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#Posté le dimanche 30 novembre 2014 09:43

Modifié le lundi 22 décembre 2014 08:15

La grosse baffe-courtmétrage- dans ta gueule.

Voir le court-métrage là, clique sur la phrase ici...! Là...! Voilà ! Bonjoir !
Ou juste regarder en dessous en fait :
 

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"Vidéo sur l'époque d'aujourd'hui criante de vérité. Le réalisateur Victor Habchy a dépeint la jeunesse hyper-connectée dans un court-métrage sombrissime. Avec une façon de slammer à la Fauve, une voix-off dénonce une jeunesse qui ne parle plus (ou alors par texto), qui n'aime plus (ou alors juste une nuit), une jeunesse qui déprime (mais qui s'invente une vie). La faute à Internet. Alors pour vivre heureux, en gros vivons déconnecté. Oui, ça enfonce des portes ouvertes et le conseil du réalisateur est aussi simplet que pour ne pas te brûler, éloigne-toi du feu. Mais parfois, il faut se le répéter pour que ça imprime." (commentaire original)
 
 
[Attention ! La note qui suit est pessimiste ! Et il est bon de savoir que son auteur (moi-même, en l'occurrence) ne pense pas forcément ça dans la vie de tous les jours vachement profondément et fondamentalement dans ce qu'elle est, mais que juste, des fois, quand on est crevé-e et qu'on est à court de tabac, ben... on trouve que la vie, c'est tout pourri ! A prendre donc avec des pincettes (mais à lire quand même si le coeur vous en dit de vous mettre un petit fond d'Apocalyptica derrière (genre celle-là, ou celle-ci), le Spleen de Baudelaire dans une main et un verre de rouge aigre dans l'autre... et d'enchaîner, après lecture, avec le superbe (mais choc) court-métrage "j'ai vomi dans mes cornfkakes" !)]
 
 
> Personnellement, je trouve le "conseil" facile et trop simpliste. Non, internet et le téléphone ne sont pas la seule et unique raison de l'isolement et de la tiédeur de la nouvelle génération. Ils en sont presque symptôme.
Mais la vidéo reste très intéressante. Déjà parce que... oui, on est tous tièdes...:
Oui, on aime par écran interposés...
Oui, on est de plus en plus nombreux à connaître la dépression sans même vouloir l'admettre ou la soigner...
Oui... on se contente de se bourrer la gueule ensemble en appelant ça "amitié" sans jamais réellement parler, s'inquiéter de l'autre, se confier...
Oui, on sur-consomme et on assimile ça (à tord) au bonheur...
Oui, on confond 'être' et 'avoir', ou pire encore 'aimer' et 'posséder'...
Oui, on base encore toute notre vie, notre perception du monde et de nous-mêmes, plus que jamais et plus fort que tout autre chose sur les apparences, le physique, les ressemblances et les normes sans jamais chercher un fond plus vrai.
Non, on ne sait plus s'amuser ou se sentir à l'aise sans alcool ou autres produits déliant et désinhibant...
Oui, on trouve banale de se torcher la gueule tous les week-end et de fumer du shit tous les soirs pour arriver à s'endormir.
Oui, on se prend en photo soi-même et on poste ça partout en acceptant totalement le culte de la personnalité modèle réduit...
Oui, on se raconte sans plus de pudeur pour palier notre solitude infinie et la superficialité de nos contact "IRL".
 
On s'isole. On se coupe. On parle pour ne rien dire du tout. On cohabite sans se connaître. On voit sans regarder, on entend sans écouter.
On est tiède ; jamais énervé-e par rien, jamais outré-e, jamais mobilisé-e, jamais scandalisé-e, jamais solidaire, jamais en train de vraiment pleurer. On s'extasie sur de l'art creux qui ne raconte rien parce qu'il nous distrait ou nous met en joie. On oublie de penser. On ne veut ni apprendre, ni grandir, ni vieillir.
On est fière de sa jeunesse mais on en fait rien...
 
Et au bout du compte... on finit par vouloir plus que tout mener la même vie que tous les autres êtres humains aussi creux et insipides que nous-mêmes... métro, boulot, dodo, amour 'un temps' (faudrait pas se donner le mal que ça marche surtout... ou alors ça tient parce qu'on ne se pose pas de questions...), bébé, crédit à rembourser... ennui, télé, et mort à la fin, comme une délivrance teintée malgré tout de remords et de goût d'inachevé...
 
Et là, on cesse d'exister.
 
 
[commentaire ultra pas représentatif mais un peu vrai même si pas totalement mais carrément triste fini. Vous pouvez reprendre une vie normale et toute pimpante ! (Ou prendre un Baudelaire... écouter "Souffrance" d'Orange Blossom... tout ça... après... c'est chacun qui voit quoi...!)]


clique sur les liens, les liens c'est la vie ! Y'a des jolies (triste) musiques dedans et un court-métrage que si t'as un coeur <3 qui bat dans ta poitrine et que ton cerveau te sers à autre chose qu'à des analyses mathématiques, ben tu pleurera un peu et que tu te remettra en question pour bouger ton cul et arrêter d'attendre. c'est cool quand même tout ça, non ?
Tags : Court-Metrage, L'aventure moderne, Jeunes, Vie, consomation, Pub, Réflexion, sociologie, tiède, vie, amorphe, ado, Adolescence, Pessimisme, Dépression, Médecin, J'ai vomi dans mes cornflakes, Apocalyptica, Apocalyptica - Farewell, Ruska, Farewell, Déprime, Justice, Ouvrir les yeux, S'ouvrir, Vivre, Horrible, Monde, Humain, Toi, Moi, Nous, Survivre, Avancer, Grandir, Jeunesse, Ado, Ados, connectes
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#Posté le vendredi 05 février 2016 09:15

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